mercredi, 19 octobre 2005
Viva Mexico
Comme c est cool le mexique. Comme j aime ca.
Bon, faut aimer le piment, c est sur. Puis faut trouver les touches sur les claviers. Mais vraiment, ca vaut la peine. Les paysages sont beaux, les filles sont craquantes. Mes preferees sont celles du sud, avec le petit cote indien...
Bref, je suis aux anges parmi les anges.
Ici, pas de politique ridicule (presque oublie Sarkozy). Les gens tentent de survivre pour les plus pauvres en mendiant, en jouant de la trompette dans la rue (j en ai croise un qui jouait comme un Dieu, fichtre). Les autres, les nantis se balladent en gros 4x4 qui puent presque autant que les autobus.
Les Pires americains sont les mexicains-americains. Ils reviennent et montrent hostensiblement leur fortune. Toute relative...
Hasta luego
20:31 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : blogsromanais
samedi, 01 octobre 2005
En Vacances !!!
Hé hé !!!
Tous les petits Saligauds (et les Saligotes!) qui me faisaient bisquer cet été : "Gna gna gna la plage, Gna gna gna la montagne, Gna gna gna le soleil, Gna gna gna les filles" n'ont qu'à bien se tenir !!!
Oui, vous avez passé de belles vacances, oui c'était génial.
Mais voilà. L'automne est là, avec son blanchissement de la peau et son noircissement de l'âme et des humeurs. Finies les terrasses à mater les Fashion Victims en sirotant des bières.
VENGEANCE !!!
Déjà, sachez, braves bisqueurs que de la bière en terrasse, j'en ai siroté quand même quelques unes cet été et que j'ai bien profité du soleil et de l'élégance des touristes...
Mais en plus, je fuis l'automne vers un pays plus chaud -certes parfois visité par quelque ouragan. Lundi matin à l'heure où les réveils crieront "Debout Feignasse", mon avion se crashera posera paisiblement sur l'aéroport de México. Je peux même pas promettre que je penserai à vous, ce serait sans doute mentir. Quoi que. Le bonheur d'imaginer vos têtes mal réveillées...
Certaine* d'entre vous n'a pas encore eu l'amabilité de m'offrir ce cadeau matinal de la belle conquise embrumée. Cette pensée aura donc un petit goût de désir qui ne peut pas nuire à la découverte d'un nouveau monde inconnu.
Oui, je sais j'ai une chance folle. Je sais, je suis un vrai salopard de vous faire ça. J'ai un peu honte.
C'est bon la honte.
nOOn
* oui, singulier exprès
11:55 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : blogsromanais
mardi, 20 septembre 2005
Election Allemandes
Pour Sonia.
Ah ! Que c'est beau ! Après le referendum noniste chez nous, les allemands aussi disent que ça suffit maintenant, on veut plus choisir entre le libéralisme et l'économie sociale de marché. Eux aussi veulent garder leurs acquis sociaux. Eux non plus n'ont plus les moyens de les payer.
Et qu'est-ce donc que nous voyons (ou entendons, ben oui, y'en a k'ont pas la télé) ? Deux braillards qui revendiquent tous deux le volant du bus. Ils causent avec les passagers du bus et s'engueulent devant le volant. Euh... quelqu'un leur a-t-il dit que les élections n'arrêtent pas le pays/bus ?!?
Et voilà l'europe entière à lorgner ce gros véhicule balourd, moche comme une Mercedes (ou une BMW, c'est itou) : conduite par des riches et fabriquée par des pauvres. Mais là, pour le coup, conduite par plus personne elle zigzague dangereusement entre tous les bords politiques.
Et là, je me dis que j'aimerais pas être passager.
C'est déjà bien assez dangereux de conduire sur la même route !!!
Bon, voyons le bon côté des choses. Pendant ce temps, personne n'écrase le champignon (mais tout le monde en goberait bien un pour se détendre). Du coup peut-être le bus va-t-il ralentir doucement, se garrer tranquillement. Rêvons que chacun sortira son repas hors-sac. Que tous le partageront et qu'enfin viendra le temps de l'entente de tous et de la prise en compte du plus petit.
Oui, j'écris rêvons. Je rêve.
18:44 Publié dans Utopie Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Politique
samedi, 10 septembre 2005
Non à la baisse du prix de l'essence !
J'en ai déjà parlé (666). C'est un fait le pétrole est et restera cher. Cet été l'essence à la pompe a gagné plus de 0.30€.
1. La TIPP est un revenu utile pour l'état
Le prix de l'essence est constitué à environ 66% de taxe. Elle a celà d'injuste qu'elle touche prioritairement les bas salaires qui ont besoin de leur auto pour aller bosser. Elle a celà de juste que les bourgeois qui gaspillent de l'essence pour frimer les starlettes paient plus en consommant plus.
L'état c'est nous. Et ce que l'état ne perçoit pas sous cette forme, elle devra le percevoir ailleurs, sur un autre impôt. (Mais c'est bizarre : le gouvernement veut baisser l'imposition sur la fortune). Une part de cette taxe va de fait à l'entretient des routes et autres infrastructures qui coûtent cher.
2. Essayons d'apprendre à nous déplacer autrement
Si on baisse le prix de l'essence, on en facilite la vente. Par là on aide les compagnies pétrolières à vendre toujours autant, et on perd des revenus pour l'état.
Prenons nous en main. Ressortons notre vélo pour faire les petites courses chez l'épicier du coin, ou au marché du bas de la ville. Laissons nos enfants marcher jusqu'à l'école et comme diraient les 3 petits cochons : "prom'nons nous dans les bois"
3. La petite colère du ministre
Le monsieur fait les gros yeux aux compagnies pétrolières. Deux jours plus tard elles baissent leurs tarifs de 3 centimes. La presse encense ledit ministre et lesdites compagnies. Les compagnies démentent avoir agi sur la demande du ministre mais en fonction du cours du brut.
Mais tout le monde a-t-il déjà oublié que l'essence a pris 30 centimes ?!? Bon, si ça rassure le gogo, après tout tant mieux. Comme ça on n'a pas baissé la taxe.
10:50 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : Politique
mardi, 06 septembre 2005
Manipulation des chiffres du chômage
Et chaque fois c'est le même refrain. Le taux de chômage est soumis à légitime discution. Nous savons tous que les gouvernements successifs ont utilisé diverses filouteries pour faire baisser le taux. Bon, de fait, le taux baisse. Ce qui est dommage, c'est que si le taux baisse, la précarité ne recule pas pour autant.
Moi, utopiste, j'ai une proposition : ne comptons plus les chômeurs, mais les actifs. Je propose de créer 1 nouveau taux : le TAUX D'EMPLOYAGE. Ainsi nous savons qui a une activité rémunérée et qui n'en a pas. Je suggère également de l'affiner (qui a dit comme le fromage? Dehors!) en précisant :
1. La part de travailleurs indépendants
2. La part de CDI*
3. La part de CDD**
4. La part de CNE***
5. Les autres (Interim, Intermittant...)
6. Les niveaux de rémunération
Du coup, pour faire changer le chiffre, il faudra réellement créer des emplois. Et la radiation ne sera plus un atout politique.
nOOn
* Contrat à Durée Indéterminée
** Contrat à Durée Déterminée
*** Contrat Nouvelle Embauche
Illustration : http://www.swissinfo.org/sit/swissinfo.html?siteSect=105&...
17:45 Publié dans Utopie Politique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Politique
samedi, 03 septembre 2005
Après-Midi avec Vous
Dans un café
Bondé
Vous m'avez giflé
À coups d'humour
Pris
En défaut
Appelé
Patate
De toute la semaine
L'après Midi
La plus Douce
Anonyme
Illustration de Sean Tomkins à vendre sur Kenny's Book Shop & Art Gallery
16:35 Publié dans Mots d'amour | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blogsromanais
mercredi, 31 août 2005
Se Loger, le prochain travail d'Hercule ?
ERRATUM (2 sept) :
IL SEMBLE QU'IL FAILLE REMPLACER "RASER" PAR "VIDER" OU "EVACUER" SELON LES SOURCES... DONT ACTE.
Alors là, c'est le bouquet. J'avais refusé d'aborder le sujet. Mais la sortie de Sarkozy citée ce matin dans la revue de presse de France Inter, c'est le bouquet. Il faut l'écrire pour ne pas exploser.
"IL FAUT RASER VIDER LES SQUATS"
Reprenons, sans emballement. Nous connaissons l'actualité des immeubles qui brulent avec des gens dedans. Deux dossiers un peu différents.
L'un habité par des familles en attente d'un relogement (oui, déjà avant que ça brule, oui). Ils sont logés par une association qui se défonce en huit pour qu'ils ne soient pas à la rue.
L'autre est l'incendie d'un immeuble squatté.
Les dossiers ont cependant ceci en commun qu'il est très difficile de se loger. Il y a dix ans, déjà, avec un CDI en poche, dans une ville de 30000 habitants, les propriétaires se méfiaient de moi. Je n'ai dû mon salut qu'à la vivacité des associations locales. Merci le CLLAJ. La situation n'est pas meilleure aujourd'hui.
Les paramêtres sont multiples.
1. Il existe des logements vacants depuis des années. Souvent ils appartiennent à de grands groupes financiers qui spéculent dessus.
2. Il vit en France une population en difficulté (oserai-je écrire détresse?) qui ne peut fournir de garanties de revenus.
3. Cette population est constituée de Français, d'immigrés et d'immigrés clandestins.
4. Des squats, pour lesquels la justice s'est prononcée, ne sont pas régularisés.
5. Les squatteurs sont les populations sus-citées et des groupes de gens underground (hors société).
Je pense donc que si l'on "rase vide les squats" nous allons, peut-être, régler le point 4?
Ce ne sera pas sans heurt. Il existe parmi les squatteurs des âmes rebelles qui ne souhaitent pas se laisser "emmerder par la société". Voici donc ce que nous propose Sarkozy : mettre à la rue ces gens. Qu'adviendra-t-il d'eux ? Vont-ils par magie trouver un logement ? Je crois que l'être humain peut lutter quand il s'agit de son confort. Il se mettra immédiatement en recherche d'autres solution d'abri. Donc probablement d'autres squats.
À moins qu'on ne les emprisonne, ce qui nous vaudra une surpopulation carcérale encore accrue et aidera à justifier les volontés de privatisation des prisons à l'américaine.
Après avoir mis tout ce bazar en place, il existera toujours des logements vides, toujours une population en difficulté, toujours des rebelles, et, comme je viens de le décrire, toujours des squats...
Un jour peut-être la politique s'efforcera de voir les problèmes le plus largement possible, de trouver des solutions adaptées. Je rêve aussi qu'elle cesse de fanfaronner des réponses dénuées de réflexion.
Je sais, je suis un utopiste.
Info complémentaire chez grioo
Illustrations :
Squatt : G. Desroches (http://gdesroches.free.fr/police/police12.htm)
13:15 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Politique
jeudi, 25 août 2005
VOTE BLANC
Militons pour la prise en compte du vote blanc. Avant tout, voyons comment le prendre en compte et comment lui donner du sens.
Le vote blanc doit être pris en compte comme un vrai candidat, ou une vraie réponse à un vote. Prenons l'exemple d'un référendum auquel on doit répondre par oui ou non. Tout le monde voit la situation? Avec le vote blanc, une troisième réponse est possible : BLANC. Pour l'emporter, une réponse doit regrouper la majorité. Donc, à trois, 33,34%.
Conséquences, il y a trois vainqueurs possibles : OUI, NON ou BLANC.
Mais alors que se passe-t-il si BLANC l'emporte? C'est le chaos peut-être? Ben non. Ce serait plutôt une remise en question de le question. Il faut reposer la question, dans des termes plus justes, ou plus compréhensibles...
Dans le cas de candidats à un poste, si BLANC l'emporte, c'est que la majorité rejette explicitement les candidats. Il convient donc d'en changer et de reprendre le scrutin avec de nouveaux candidats.
Il existe un parti blanc qui se positionne comme candidat "blanc" dans les scrutins actuels. En effet, à ce jour, les votes blancs sont considérés comme les votes nuls, et non comptabilisés. Ils n'ont donc pas plus de poids que l'abstention, un bulletin barré, ou une feuille de PQ. Positionner des candidats qui représentent le vote blanc oblige le système à comptabiliser cette expression du sentiment populaire.
À lire :
Le vote blanc aujourd'hui (dans nos institutions, son statut et sa reconnaissance)
L'avis du groupe "Démocratie Sociale" sur la question
Les travaux en cours de l'assemblée nationale
La définition chez Wikipédia
À faire :
Participez à une enquête
12:21 Publié dans Utopie Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Politique
mercredi, 17 août 2005
Sarko Villepin : complices
Une fois n'est pas coutume, je vous raconte ma vie. Ce week end j'ai parcouru environ 500 km en putain de bagnole de merde. Comme je m'e fais royalement chier ennuie fort en voiture, je réfléchis, et je me dis :
"putain c'est fou comme ya plein de panneaux. J'arrive même pas à tous les prendre en compte. Tiens, si je comptais les panneaux dans mon champ de vision."
Alors premier constat : faut pas le faire. En effet, pendant qu'on les compte, on les prend encore moins en compte et j'ai bien eu peur parfois... Deuxième constat : sur 2 km, 30 panneaux !!! soit 1.5 panneau tous les 100 m. À une vitesse de 60 km/h ça fait un panneau toutes les 4 secondes... Tu m'étonnes que l'erreur est possible !!!
J'ai aussi croisé 6 radars automatiques (3 aller, 3 retour). Dont un dans mon village d'origine. Dans ce village ya donc un radar. Bein sûr sur une rue large comme une avenue. À 50, t'as l'impression que t'avances pas. Après avoir passé le radar, la plupart des couillons de passage se relachent, voir s'ils sont vraiment cons, poussent à fond histoire de bien montrer que ça sert à rien ces enculeries de foutus radar. À peine 1 km plus loin, derrière un petit muret, se cachent deux motards avec un radar-jumelles. Et pan ! Dans le cul baba ! La prochaine fois tu prendras l'autoroute.
Comme j'écoute aussi la radio en voiture (tiens, c'est pas encore interdit, ça?) j'entends la polémique à propos de la privatisation des autoroutes. Et je conclus. Tu prends la route ya des radars, donc tu prends l'autoroute. Et maintenant, le péage ira engrosser les amis de nos amis politiques. Sarko et Villepin semblent avoir bien combiné leurs actions pour nous pomper jusqu'au bout (et pas dans le meilleur sens du terme).
Non, chuis pas en colère. Mais je me dis juste, des fois, que
1. On est pas des délinquants de la route
2. On fait quand même parfois des erreurs
3. Même avec toute la bonne volonté de la terre j'arrive plus à me dire que ce sont des mesures pour la sécurité
4. Que même des fois, je préfèrerais me dire que j'ai 1 chance sur 10000 de mourir sur la route et rouler peinard plutôt que de stresser toutes les 4 secondes à savoir si je vais faire une connerie (d'ailleurs j'ai un peu l'impression d'être poussé à la faute, là)
13:20 Publié dans Paranoïa (Et si...) | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : blogsromanais
vendredi, 12 août 2005
666
Le prix à la pompe aussi a grimpé. Tant mieux. Tous les couillons qui crient au scandale vont arrêter de me pousser au cul quand je roule à 50 en ville. Ils vont cesser de démarrer comme des pilotes de F1 au feu rouge. La ville va se vider de ces foutues boites à roulettes qui puent (et je rapelle que "Qui pue, tue").
Avec un peu de chance, il n'y aura même plus de F1. Et plus aucune raison de faire la guerre en Irak.
Ya plus de pétrole.
Youpi !!!
Illustrations :
Pompe à pétrole : Radio canada Un super article qui date de... 2002 !!! Et nous raconte comment l'intervention en Irak est influente.
Courbes : Casseurs De Pub Oui, je sais, encore eux ! C'est pourtant pas des connaissances à moi. Mais même que je les connais pas, c'est mes copains. Na !
10:55 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Politique