mardi, 10 janvier 2006
Bernard Planche : Paranoïa is BACK
Depuis longtemps, elle sommeillait. Voici donc son interprétation de l'affaire Bernard Planche.
Les ravisseurs réclament la fin de la «présence illégitime» de la France en Irak. Cette phrase a été interprété comme suit : les preneurs d'otage sont des débiles et ne savent même pas que la france n'a pas de troupe en Irak. Bon, c'est possible. Mais moi je me dis : c'est peut-être un peu rapide de dire que ce sont des abrutis assoiffés de fric. Et si...
Et si les ravisseurs étaient intelligents ? Si Bernard était un agent français sous couverture d'une ONG ? Ne me dites pas que dans un pays chaud comme l'Irak, il n'y a pas d'agent (dormant ou non) des renseignements français. Ce serait une abération militaire ! Ce n'est pas sur présence que je m'attarde, mais sur l'adjectif "illégitime". Illégitime parce que secrète. C'est un moyen de dire : on tient un de vos agents, mais comme c'est un agent secret, on va être sympa et on va pas le dire clairement à tout le monde.
La "libération" de Bernard Planche. J'entends que par hasard, des militaires américains qui cherchaient des armes, mais surtout pas des preneurs d'otage, hop là, tombent sur une maison où étaient les ravisseurs. Ces derniers s'enfuient, sans même qu'un seul coup de feu soit tiré. Puis, la France confirme mot pour mot la version des Américains. Et si...
Et si, en fait, France et USA s'étaient consultés. Une action française sur place eut été trop (pré)visible, alors il vaut bien mieux se dire qu'on va mener une pseudo recherche d'armement. Comme ça, c'est une action militaire, si les ravisseurs résistent on tire dans le tas... De toute façon à l'intérieur, c'est un agent qui saura comment réagir.
Peut-être même a-t-on réglé une rançon et mis en scène la libération/évasion dudit Bernard.
On nous cache tout on nous dit rien. Mais pourquoi donc ? Ben, c'est pour le bien de tous. On ne peut pas dire que des agents français sont en Irak : c'est dangereux pour les journalistes, et c'est incompatible avec les déclarations de "non, en Irak, on n'y va pas". Idem pour l'éventuelle rançon : plus ça se sait, plus le prix de l'otage est élevé.
Allez, Welcome back home Bernard...
16:43 Publié dans Paranoïa (Et si...) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, bernard planche otage irak
dimanche, 08 janvier 2006
El Lobito Majo in Mexico (3)
Guadalajara
VIVIR PARA SER LIBRE O MORIR
Preso Politico José Luis Alejo
28 mai
LIBERTAD
Frente Indepiendente De Organizaciones Sociales De Jalisco
AVANZAR Y LUCHAR POR EL PODER POPULAR
« Jota » imprononçable. Pas loin : le village de Tequila, un piège à touristes de plus. J’irais pas. On me la fait pas. C’est bien plus marrant de se faire payer des bières et des Micheladas par trois énormes mexicaines-américaines. D’après les locaux, ce sont les pires !!! Pourtant, malgré tout, elles sont sympa, et elles sont rigolotes. Les "trois grasses". Ca me rappelle mon père qui ne peut pas s’empêcher de ressortir cette blague super marrante chaque fois que se radinent trois grosses bonnes-femmes.
Carmen, elle a son cul dans les yeux. C’est fou, son regard appelle le sexe comme un "au secours". C’est pas vraiment la plus grosse, mais c’est elle qui parle le plus fort et drague le plus ouvertement les serveurs. Le plus frappant, c’est le côté ostentatoire du comptage de biftons et du calcul de la propina.
La pollution, les bagnoles empilées, les télé qui crient, et les putes trop moches du centre ville. De nouveau, l’envie de bouger prend le dessus. Bus première classe avec diffusion d’un remake américain de la cage aux folles (VOST espagnol !). Michel Serrault garde le grand mérite de la création de son personnage.
Guanajuato
A Guanajuato, c’est un feu d’artifice de rencontres. Tchèques qui parlent en anglais en famille, encore des Américaines, mais des vraies. Mieux, des anti-Bush, anti-guerre. Ouf, il y en a pour de vrai ! Un Corse, des Israéliens et des Français. Ouf, ça fait du bien de parler un peu sa langue. Mais ça fait aussi un peu Jean-Claude Van Dhame de ne plus trouver ses mots…
Opéra de Pékin, avec en premier plan les vendeurs de confiserie. Spectacle gratuit. Mieux : Deux pour le prix d’un !
Un verre au bar "La Dame Aux Camélias, C’Est Lui". C’est ma première salsa, dans les bras d’une cinquantenaire hilare et sous les yeux moqueurs des locaux, jeunes et vieux. Je fais danser les trois femmes, en alternance avec un jeune Mexicain beaucoup plus doué que moi.
00:00 Publié dans Notes de voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blogsromanais
mercredi, 04 janvier 2006
El Lobito Majo in Mexico (2)
Banlieu de Mexico
Ce que ça peut être bon une douche. Même froide. Le savon est un luxe dont je ne me prive pas. Je visite toute la famille et chacun est content de me voir. Je me dis que l’accueil mexicain, c’est vraiment de la balle. Puis me rends compte de la banalité de mes propos et passe à autre chose.
Dieu sait pourquoi, c’est le bracelet de cheville d’LN qui lui vient à l’esprit. Sans doute parce qu’il aimait bien, quand ses mains coulaient le long de ses jambes, se laisser surprendre par cette délicate et légère chaînette d’or fin. Elle ne l’enlevait jamais. Il trouvait ça tellement romantique. À l’époque.
Un « hijo de puta » a mis la famille dans la merde. Tous doivent se consacrer à récupérer le gros tas de fric que le gazier leur a arnaqué. On tiendra les promesses de visites à la fin du mois. Pour l’heure, Il faut partir. Encore. Allons donc rencontrer deux routards mexicains à Morelia, goûter quelques tacos, boire une piñada et une Corona. Après, je serais ravi de trouver de l’eau chaude dans cet hôtel miteux que les deux tourtereaux voyageurs m’auront aidé à dénicher. Miteux et pas cher. J’aime bien quand c’est pas cher. Ca sent les bas fonds, et là, au moins, il y a des moustiques. J’ai bien cru que c’était une légende les moustiques. Ben non.
Au passage j’apprends que depuis Morelos, Hidalgo et les autres, justice signifie rendre la terre à ceux qui la travaillent. Ca veut aussi dire : vaincre ou mourir. Ca fait une boule dans ma poitrine. Buenas noces.
Oh, et puis non. Une dernière clope.
Buenas noces.
00:00 Publié dans Notes de voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blogsromanais
mardi, 03 janvier 2006
Soraya
Depuis longtemps S. ne se laisse pas lire
Depuis longtemps S. ne se lasse d'écrire
Depuis longtemps S. m'a promis des vers
Depuis peu S. se lit là :
--------------------------------
Illustration : Gnatholea Soraya
image en grand
Mouahaha !!!
11:00 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blogsromanais
dimanche, 01 janvier 2006
El Lobito Majo in Mexico (1)
Aéroport de Madrid
Il tenait la barre verticale pour ne pas trébucher dans le bus, puis posa le front sur sa main. Il se demandait comment il allait bien pouvoir s’en sortir. Un grand désespoir pesait sur son moral. Le pauvre. M’enfin, faut dire, c’était bien fait pour sa gueule. A-t-on pas idée aussi de faire une si grosse bêtise.
Pourquoi donc ? Ce putain de jour d’octobre ! Tout, tout. A part le chien, il avait tout détruit chez L N. Cette belette.
Elle allait remuer ciel et terre pour lui faire payer cet affront et les travaux qui vont avec. Pour l’heure, dans son costard, il fait pas le malin. Partir. Ah oui, partir ! Loin. Il lève le front et se dit que c’est une peu ridicule ce bus pour parcourir les 300 mètres qui séparent le terminal 16G de l’avion.
Heure locale. Six heures. Mais pourquoi avoir oublié ma montre au contrôle de police ? Le briquet ça va, j’en ai un autre, mais pas la montre ! Ya pas d’horloge. Nulle part. À croire que les Mexicains vivent sans heure. Ou alors ont-ils tous une montre ?
Le numéro de téléphone que j’appelle n’a pas l’air faux puisqu’il sonne. Dans le vide. Bon, c’est bien gentil d’avoir attendu un peu - six heures, c’est tôt pour appeler - mais pourquoi personne ne répond ? Mystère. 8h30 quand elle décroche. Ouf ! C’est pas facile de trouver les mots dans une langue dont on en connaît quatre. Je tente en anglais. Puis mélange l’anglais et l’espagnol. On se rend pas compte au quotidien de la quantité d’informations contenues dans « Salut, c’est moi. Ca va ? Oui ça va, un peu fatigué, mais ça va. Je suis à l’aéroport, je peux prendre un bus. Non ? Ah, ok. Je suis au terminal E1, mais je peux bouger si c’est plus simple pour se garer. Non ? Ok, je bouge pas. Combien de temps il te faut pour venir ? Une heure ? Ben, euh, à dans une heure alors… »
Merde, je connais pas la tête du gars… Bon, je vais faire avec. Soyons vigilants. Faut repérer un homme, la cinquantaine. Facile dans un aéroport. Après tout, c’est pas le bout du monde, c’est tout petit l’aéroport de Mexico…
00:00 Publié dans Notes de voyage | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : blogsromanais
jeudi, 29 décembre 2005
El Lobito Majo in Mexico
Ayé !
C'est tout prêt. J'ai relu, mais j'ai tenté de leur garder la fraicheur du moment. Mes notes sont en ligne. Elles viendront piti à piti tout au long du mois de Janvier. Tout mon mois de vadrouille, mes "qu'est-ce que j'en pense", ma vision étroite d'occidental, tout ça.
Il y a aussi un peu de prose, en italique, parfois
Ou encore des graffitis que j'ai relevés, des idées, que j'ai glanées.
Ya aussi des images. Elle ne SONT PAS de moi. Si quiconque le désire, je m'engage à supprimer dans les 24 heures une image. Pour autant qu'elle soit de lui et que le quiconque en question ne veuille pas me la prêter.
Pourquoi des photos pas de moi ? Paske je travaille en argentique et n'ai PAS de scanner... Du coup pour voir mes photos, faut me voir moi... Voilà.
Premier billet le 1er janvier 2006 à minuit.
Bonne lecture.
19:00 Publié dans Notes de voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 07 décembre 2005
Comment faire d'un presque hebdo, un à peine mensuel
Une petite crise de flémingite aigüe et voilà.
Bon, c'est pas vrai, c'est plutôt une période de déprime. Avec envie de rien faire. Avec aussi (ça tombe bien remarque) pas d'énergie pour faire quoi que ce soit !!!
Donc voilà. C'est un retour pas fracassant. J'ai promis mes notes de voyage. Elles arrivent bientôt.
Bon, tant que j'y suis, je vous redis tout le mal que je pense de Sarko et de ses méthodes de communication proches de celles d'un certain Adolphe H. qui préfère rester anonyme : il ne veut pas être souillé par le nom de NS.
J'en profite aussi pour redire toute mon admiration envers les rares ceusses qui font du bon autour d'eux. MerKi.
12:50 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : humour
jeudi, 10 novembre 2005
Mis à nOOn
Le défi est lancé. Un nouveau jeu circule… A vos marques, prêts partez !
1- Je suis né sous le signe du Bélier, mais l'ascendant (comme son nom l'indique) prend le dessus : Cancer
2- Il y a 34 ans, même si des fois j'ai le sentiment que c'était hier.
3- Célibataire, mais c'est pas une raison pour vous jetter sur moi, hein les filles. On se calme. On se calme.4- J’habite pas Paris et je suis bien content. La Drôme c'est plus calme.
5- J’aime boire du thé le matin et du café au boulot. De la bière ou du vin le soir.
6- Je souris souvent, il paraît que ça fait craquer les filles. Surtout que je souris des yeux aussi, ça les rend dingues. Je vous jure !
7- J’ai gardé un côté très enfantin, même si des fois je trouve que ça fait bizarre à 34 balais. 8- Mais j’ai aussi un côté féminin : j'écoute et je comprends. Quand c'est pas trop compliqué. Ou trop récurent 9- J’aime comprendre les gens et les choses, parfois à mes dépends, mais bon, on se refait po, hein !10- L’amour est mon sujet préféré de discussion et d’écriture. Mon activité favorite aussi.
11- Ma virginité me manquera toute ma vie. Non, je déconne.12- Je crois en Dieu, mais pas au sens religieux du terme. Oui, je sais, je suis aussi un peu cérébral :°)
13- Le temps me tracasse, mais pas trop.
14- Les rides me font peur parfois, surtout chez les femmes, paske moi, elles me rendent de plus en plus beau ;°p15- Je fantasme sur la beauté depuis des années
16- Aucune femme ne m’a jamais vraiment rencontré encore. Mais je ne leur en veux pas, je bouge beaucoup. Et la réciproque est vriae. 17- Je suis pas encore allé au bout de toutes mes limites. De toute manière, quand on a dépassé les bornes, ya plus de limite. 18- J’écoute toujours mon corps, mon cœur aussi. Mais je vous dirais pas ce qu'ils me disent.
19- La musique et le rêve sont des piliers dans ma vie
20- Je voudrais pouvoir ne pas mourir.
14:05 Publié dans Paranoïa (Et si...) | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blogsromanais
mardi, 08 novembre 2005
STRESS !!!
Voilà une semaine que je suis rentré. Neuf et tranquille, je raconte mon voyage et combien je suis détendu. Je reprends petit à petit contact avec mon pays que j'aime tant. Et les habitants qui vont avec. J'ai pas encore trié mes notes de voyage. Et pourtant, déjà...
Je retrouve le respect des horaires, les administrations pas trop corrompues et... la politique intérieure. J'apprends ce qu'on lit dans la colonne de droite en cherchant "émeute" sur google. Frisson. Les petits jeunes des banlieux pêtent un cable. Depuis le temps qu'on dit que ça va arriver, ben ça y est. Qui s'en étonne donc vraiment? Voilà qui donne du grain à moudre à tous les journaux du petit monde ridicule de la presse qui s'agite pour rien.
C'est pas sympa de brûler la voiture de son voisin. C'est pas cool de cramer les écoles. Mais je sais pas, il y a quelque chose en moi qui m'empêche de complètement condamner leur action. Paske moi aussi des fois je suis à bout de nerfs. Et je comprends bien que c'est pas facile d'entendre tous les jours que t'es pas chez toi ici, que le job, il est pas pour ta gueule. Que finalement ça doit être plus lucratif de dealer du shit ou de la coke pour se payer la BMW dont on a rêvé (pas moi, hein, allez po croire, je supporte pas les bagnoles !) enfant. Rêve social de richesse, relayé par cette télé de merde qui ne montre que des gens super "beaux", dont la coiffure ne bouge pas pendant les bagarres -comme toi et moi. Des gens super forts, dont la vie oscille entre villa au bord de l'eau et vacances au soleil et qui n'ont pas froid, ne dorment pas et ne mangent pas -comme toi et moi-. Des gens qui suivent des etudes et vont à la fac en taxi -comme toi et moi.
Est-ce d'aujourd'hui que des voitures brulent ?
Est-ce d'aujourd'hui que l'extreme droite va en profiter ?
Est-ce d'aujourd'hui que la gauche et la droite vont opposer prévention et répression ?
Est-ce d'aujourd'hui que tout ça c'est la faute de celui qu'était au pouvoir avant ?
Est-ce d'aujourd'hui qu'on va discuter du bien fondé des l'ISF ?
Est-ce d'aujourd'hui que l'ensemble des partis politiques dérive sur la droite ?
Est-ce d'aujourd'hui que l'opposition droite/gauche de vient ridicule et n'a plus de raison d'être ?
Est-ce aujourd'hui que j'ai la solution? Non plus. Désormais la violence est là. Faudra faire avec. On sait qui l'attise. On sait qui l'entretient. J'entends déjà parler d'assassinat politique citoyen, ou de suppression utile de ministre (là, je fais sonner tous les moteurs de surveillance web du ministre de l'intérieur : salut les gars). Quelle solution pour empêcher une cinquantaine de vieux débris politiques hors réalité, qui ont le pouvoir sur les porteurs de flash-balls, qui tapent sur nos frères humains toute l'année, et se demandent pourquoi ces derniers, qui voient pas un bout du bonheur commencent à se révolter.
Ben c'est comme ça les gars. Quand le peuple il en chie trop, ya un moment, il s'énerve et il tape aussi. Ou il brûle. Un peu comme pour tout reprendre à zéro.
Bon allez, je vous redonne un peu du beau, kamême !
10:20 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Politique
vendredi, 28 octobre 2005
C bientot la fin...
Le voyage touche a sa fin. C'est po rigolo. J'ai eu un ti coup de belouse ya quelques jours en y pensant. Mais je me dis qu'il y a pire au monde (Stan, Wilma...) et je me suis remis a regarder le beau autour de moi.
Cet après midi, je mangeais dans un resto pas cher, et de l'autre côté de la rue, une femme fouillait une poubelle à la recherche de nourriture. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas la normalité. Nous sommes trop riches et consommons trop. Mais ça on le savait déjà, non?
Mexico city est construite sur un marécage, ya une eglise qui penche. On la voit depuis la terrasse de l'hotel qui est trop cher pour un dortoir, mais qui est bien agréable, paske ya de la bière et d'autres voyageurs, dont la (très) jolie Aude qui vient de passer 11 mois en amérique du sud (grrr). Elle part un jour avant moi. Bien fait.
Je me demande ce que sera ma vie les premiers jours de mon retour. Je ne sais po trop koi raconter de ce voyage tellement il y a à dire. Mucho da contar. Je n´ai pas des photos de tout. Paske les choses, faut les voir, et on peut pas toujours avoir l´oeil dans le viseur. Ou alors faut être japonais. Remarque que les européens aussi, avec le numérique commencent à être un peu couillons, le bras en l´air, à tout voir dans l´écran.
T´as vu? Je commence à trouver les accents... Juste au moment de rentrer. Bouhouhhh.
05:06 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blogsromanais