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mercredi, 11 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (4)

San Miguel De Allende

 

medium_sanmiguel.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est là que je l’ai rencontré. A San Miguel De Allende.

 

Ville tranquille, très culturelle et un peu festive aussi. Au milieu des vieux Américains en retraite qui viennent chercher ici le rêve que l’Amérique (USA) ne leur a pas réalisé. Je crois que ce n’est justement qu’un rêve. Une illusion. Bon, après tout, tant pis pour eux.

Il me raconte son histoire. La belle LN, l’appartement, le chien et la fuite. Il croit encore dur comme fer qu’il fuit LN. Je ne sais pas s’il faut lui dire que je viens à peine de la quitter. Elle est encore nue dans mon lit. C’est tellement étrange de rencontrer ici un ex d’LN. Il me parle du bracelet de cheville… À croire que tous les doigts du monde ne cherchent que cette chaîne.

Nous partons boire un verre. Nous écoutons le récit de voyage de David, un Canadien de Québec qui ne se sent chez lui que sur les routes d’Amérique Latine. Le vrai voyageur "k’o un blinhonde daim choqu’ ville" Tabernac’. Adriana du Chili s’endort.

 

J’en ai marre. Ce rade est mort. Aly. La peintre aux mains si douces. C’est pas qu’elle soit très belle, mais quand elle pose ses mains sur moi, je fonds. J’ai vraiment envie de la retrouver. sentir ses mains. Encore une fois.

 

De toute manière, LN dort dans son Jet Lag.

C’est vrai qu’elle peut rendre fou LN. On sait jamais ce qu’elle fera demain. Ni avec qui. Et ça, il y a bien encore 90% des mecs que ça peut tuer. Pas moi. Plus. Elle est choucarde parce qu’elle offre tout sans condition. Le lui interdire, c’est la tuer. Tuer LN, à cette heure, je peux pas.

 

Je change de pôle.

Aly plus là. Tant pis. La musique pop du groupe local fait fureur. David branche la (TRES JOLIE) chanteuse. En 5 minutes, il a son mail, son téléphone, et une invitation à lui rendre visite. Très fort !

 

LN veut voir si Manu Tchao ne serait pas à San Cristobal De Las Casas. Voilà qui simplifie ma tache.

 

J’ai envie de voir Oaxaca.

 

NO TRAIGAS TU CAMARA TA SUELTA CUID TUS ESPALAS SIEMPRE

dimanche, 08 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (3)

Guadalajara

 

VIVIR PARA SER LIBRE O MORIR

Preso Politico José Luis Alejo

28 mai

LIBERTAD

 

Frente Indepiendente De Organizaciones Sociales De Jalisco

AVANZAR Y LUCHAR POR EL PODER POPULAR

 

« Jota » imprononçable. Pas loin : le village de Tequila, un piège à touristes de plus. J’irais pas. On me la fait pas. C’est bien plus marrant de se faire payer des bières et des Micheladas par trois énormes mexicaines-américaines. D’après les locaux, ce sont les pires !!! Pourtant, malgré tout, elles sont sympa, et elles sont rigolotes. Les "trois grasses". Ca me rappelle mon père qui ne peut pas s’empêcher de ressortir cette blague super marrante chaque fois que se radinent trois grosses bonnes-femmes.

medium_grosse.jpgCarmen, elle a son cul dans les yeux. C’est fou, son regard appelle le sexe comme un "au secours". C’est pas vraiment la plus grosse, mais c’est elle qui parle le plus fort et drague le plus ouvertement les serveurs. Le plus frappant, c’est le côté ostentatoire du comptage de biftons et du calcul de la propina.

 

La pollution, les bagnoles empilées, les télé qui crient, et les putes trop moches du centre ville. De nouveau, l’envie de bouger prend le dessus. Bus première classe avec diffusion d’un remake américain de la cage aux folles (VOST espagnol !). Michel Serrault garde le grand mérite de la création de son personnage.

 

Guanajuato

 

A Guanajuato, c’est un feu d’artifice de rencontres. Tchèques qui parlent en anglais en famille, encore des Américaines, mais des vraies. Mieux, des anti-Bush, anti-guerre. Ouf, il y en a pour de vrai ! Un Corse, des Israéliens et des Français. Ouf, ça fait du bien de parler un peu sa langue. Mais ça fait aussi un peu Jean-Claude Van Dhame de ne plus trouver ses mots…

 

Opéra de Pékin, avec en premier plan les vendeurs de confiserie. Spectacle gratuit. Mieux : Deux pour le prix d’un !

 

Un verre au bar "La Dame Aux Camélias, C’Est Lui". C’est ma première salsa, dans les bras d’une cinquantenaire hilare et sous les yeux moqueurs des locaux, jeunes et vieux. Je fais danser les trois femmes, en alternance avec un jeune Mexicain beaucoup plus doué que moi.

mercredi, 04 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (2)

medium_mexico-sub.jpgBanlieu de Mexico

Ce que ça peut être bon une douche. Même froide. Le savon est un luxe dont je ne me prive pas. Je visite toute la famille et chacun est content de me voir. Je me dis que l’accueil mexicain, c’est vraiment de la balle. Puis me rends compte de la banalité de mes propos et passe à autre chose.

 

Dieu sait pourquoi, c’est le bracelet de cheville d’LN qui lui vient à l’esprit. Sans doute parce qu’il aimait bien, quand ses mains coulaient le long de ses jambes, se laisser surprendre par cette délicate et légère chaînette d’or fin. Elle ne l’enlevait jamais. Il trouvait ça tellement romantique. À l’époque.

 

Un « hijo de puta » a mis la famille dans la merde. Tous doivent se consacrer à récupérer le gros tas de fric que le gazier leur a arnaqué. On tiendra les promesses de visites à la fin du mois. Pour l’heure, Il faut partir. Encore. Allons donc rencontrer deux routards mexicains à Morelia, goûter quelques tacos, boire une piñada et une Corona. Après, je serais ravi de trouver de l’eau chaude dans cet hôtel miteux que les deux tourtereaux voyageurs m’auront aidé à dénicher. Miteux et pas cher. J’aime bien quand c’est pas cher. Ca sent les bas fonds, et là, au moins, il y a des moustiques. J’ai bien cru que c’était une légende les moustiques. Ben non.

 

Au passage j’apprends que depuis Morelos, Hidalgo et les autres, justice signifie rendre la terre à ceux qui la travaillent. Ca veut aussi dire : vaincre ou mourir. Ca fait une boule dans ma poitrine. Buenas noces.

medium_hidalgo....jpgOh, et puis non. Une dernière clope.

Buenas noces.

mardi, 03 janvier 2006

Soraya

medium_soraya.jpgDepuis longtemps S. ne se laisse pas lire
Depuis longtemps S. ne se lasse d'écrire
Depuis longtemps S. m'a promis des vers
Depuis peu S. se lit là :

Aux Tempes Des Miroirs

 

 

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Illustration : Gnatholea Soraya
image en grand
Mouahaha !!!

dimanche, 01 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (1)

Aéroport de Madrid

 

Il tenait la barre verticale pour ne pas trébucher dans le bus, puis posa le front sur sa main. Il se demandait comment il allait bien pouvoir s’en sortir. Un grand désespoir pesait sur son moral. Le pauvre. M’enfin, faut dire, c’était bien fait pour sa gueule. A-t-on pas idée aussi de faire une si grosse bêtise.

Pourquoi donc ? Ce putain de jour d’octobre ! Tout, tout. A part le chien, il avait tout détruit chez L N. Cette belette.

Elle allait remuer ciel et terre pour lui faire payer cet affront et les travaux qui vont avec. Pour l’heure, dans son costard, il fait pas le malin. Partir. Ah oui, partir ! Loin. Il lève le front et se dit que c’est une peu ridicule ce bus pour parcourir les 300 mètres qui séparent le terminal 16G de l’avion.

 

Heure locale. Six heures. Mais pourquoi avoir oublié ma montre au contrôle de police ? Le briquet ça va, j’en ai un autre, mais pas la montre ! Ya pas d’horloge. Nulle part. À croire que les Mexicains vivent sans heure. Ou alors ont-ils tous une montre ?

 

Le numéro de téléphone que j’appelle n’a pas l’air faux puisqu’il sonne. Dans le vide. Bon, c’est bien gentil d’avoir attendu un peu - six heures, c’est tôt pour appeler - mais pourquoi personne ne répond ? Mystère. 8h30 quand elle décroche. Ouf ! C’est pas facile de trouver les mots dans une langue dont on en connaît quatre. Je tente en anglais. Puis mélange l’anglais et l’espagnol. On se rend pas compte au quotidien de la quantité d’informations contenues dans « Salut, c’est moi. Ca va ? Oui ça va, un peu fatigué, mais ça va. Je suis à l’aéroport, je peux prendre un bus. Non ? Ah, ok. Je suis au terminal E1, mais je peux bouger si c’est plus simple pour se garer. Non ? Ok, je bouge pas. Combien de temps il te faut pour venir ? Une heure ? Ben, euh, à dans une heure alors… »

 

Merde, je connais pas la tête du gars… Bon, je vais faire avec. Soyons vigilants. Faut repérer un homme, la cinquantaine. Facile dans un aéroport. Après tout, c’est pas le bout du monde, c’est tout petit l’aéroport de Mexico…

medium_mexico-map.gif

jeudi, 10 novembre 2005

Mis à nOOn

Le défi est lancé. Un nouveau jeu circule… A vos marques, prêts partez !

1- Je suis né sous le signe du Bélier, mais l'ascendant (comme son nom l'indique) prend le dessus : Cancer

2- Il y a 34 ans, même si des fois j'ai le sentiment que c'était hier.

3- Célibataire, mais c'est pas une raison pour vous jetter sur moi, hein les filles. On se calme. On se calme.

4- J’habite pas Paris et je suis bien content. La Drôme c'est plus calme.

5- J’aime boire du thé le matin et du café au boulot. De la bière ou du vin le soir.

6- Je souris souvent, il paraît que ça fait craquer les filles. Surtout que je souris des yeux aussi, ça les rend dingues. Je vous jure !

7- J’ai gardé un côté très enfantin, même si des fois je trouve que ça fait bizarre à 34 balais. 8-  Mais j’ai aussi un côté féminin : j'écoute et je comprends. Quand c'est pas trop compliqué. Ou trop récurent   9- J’aime comprendre les gens et les choses, parfois à mes dépends, mais bon, on se refait po, hein !

10- L’amour est mon sujet préféré de discussion et d’écriture. Mon activité favorite aussi.

11-  Ma virginité me manquera toute ma vie. Non, je déconne.

12- Je crois en Dieu, mais pas au sens religieux du terme. Oui, je sais, je suis aussi un peu cérébral :°)

13- Le temps me tracasse, mais pas trop.

14- Les rides me font peur parfois, surtout chez les femmes, paske moi, elles me rendent de plus en plus beau ;°p

15- Je fantasme sur la beauté depuis des années 

16- Aucune femme ne m’a jamais vraiment rencontré encore. Mais je ne leur en veux pas, je bouge beaucoup. Et la réciproque est vriae. 17- Je suis pas encore allé au bout de toutes mes limites. De toute manière, quand on a dépassé les bornes, ya plus de limite. 18- J’écoute toujours mon corps, mon cœur aussi. Mais je vous dirais pas ce qu'ils me disent.

19- La musique et le rêve sont des piliers dans ma vie

20- Je voudrais pouvoir ne pas mourir.

vendredi, 28 octobre 2005

C bientot la fin...

Le voyage touche a sa fin. C'est po rigolo. J'ai eu un ti coup de belouse ya quelques jours en y pensant. Mais je me dis qu'il y a pire au monde (Stan, Wilma...) et je me suis remis a regarder le beau autour de moi.

Cet après midi, je mangeais dans un resto pas cher, et de l'autre côté de la rue, une femme fouillait une poubelle à la recherche de nourriture. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas la normalité. Nous sommes trop riches et consommons trop. Mais ça on le savait déjà, non?

Mexico city est construite sur un marécage, ya une eglise qui penche. On la voit depuis la terrasse de l'hotel qui est trop cher pour un dortoir, mais qui est bien agréable, paske ya de la bière et d'autres voyageurs, dont la (très) jolie Aude qui vient de passer 11 mois en amérique du sud (grrr). Elle part un jour avant moi. Bien fait.

Je me demande ce que sera ma vie les premiers jours de mon retour. Je ne sais po trop koi raconter de ce voyage tellement il y a à dire. Mucho da contar. Je n´ai pas des photos de tout. Paske les choses, faut les voir, et on peut pas toujours avoir l´oeil dans le viseur. Ou alors faut être japonais. Remarque que les européens aussi, avec le numérique commencent à être un peu couillons, le bras en l´air, à tout voir dans l´écran.

T´as vu? Je commence à trouver les accents... Juste au moment de rentrer. Bouhouhhh.

mercredi, 19 octobre 2005

Viva Mexico

Comme c est cool le mexique. Comme j aime ca.

Bon, faut aimer le piment, c est sur. Puis faut trouver les touches sur les claviers. Mais vraiment, ca vaut la peine. Les paysages sont beaux, les filles sont craquantes. Mes preferees sont celles du sud, avec le petit cote indien...

Bref, je suis aux anges parmi les anges.

Ici, pas de politique ridicule (presque oublie Sarkozy). Les gens tentent de survivre pour les plus pauvres en mendiant, en jouant de la trompette dans la rue (j en ai croise un qui jouait comme un Dieu, fichtre). Les autres, les nantis se balladent en gros 4x4 qui puent presque autant que les autobus.

Les Pires americains sont les mexicains-americains. Ils reviennent et montrent hostensiblement leur fortune. Toute relative...

Hasta luego

samedi, 01 octobre 2005

En Vacances !!!

medium_mexcarte.gifHé hé !!!

Tous les petits Saligauds (et les Saligotes!) qui me faisaient bisquer cet été : "Gna gna gna la plage, Gna gna gna la montagne, Gna gna gna le soleil, Gna gna gna les filles" n'ont qu'à bien se tenir !!!
Oui, vous avez passé de belles vacances, oui c'était génial.
Mais voilà. L'automne est là, avec son blanchissement de la peau et son noircissement de l'âme et des humeurs. Finies les terrasses à mater les Fashion Victims en sirotant des bières.
medium_mexdrap.gifVENGEANCE !!!
Déjà, sachez, braves bisqueurs que de la bière en terrasse, j'en ai siroté quand même quelques unes cet été et que j'ai bien profité du soleil et de l'élégance des touristes...
Mais en plus, je fuis l'automne vers un pays plus chaud -certes parfois visité par quelque ouragan. Lundi matin à l'heure où les réveils crieront "Debout Feignasse", mon avion se crashera posera paisiblement sur l'aéroport de México. Je peux même pas promettre que je penserai à vous, ce serait sans doute mentir. Quoi que. Le bonheur d'imaginer vos têtes mal réveillées...
Certaine* d'entre vous  n'a pas encore eu l'amabilité de m'offrir ce cadeau matinal de la belle conquise embrumée. Cette pensée aura donc un petit goût de désir qui ne peut pas nuire à la découverte d'un nouveau monde inconnu.

Oui, je sais j'ai une chance folle. Je sais, je suis un vrai salopard de vous faire ça. J'ai un peu honte.

C'est bon la honte.

nOOn

* oui, singulier exprès

samedi, 03 septembre 2005

Après-Midi avec Vous

medium_bar.jpgDans un café
Bondé
Vous m'avez giflé

À coups d'humour
Pris
En défaut

Appelé
Patate

De toute la semaine
L'après Midi
La plus Douce

Anonyme

Illustration de Sean Tomkins à vendre sur Kenny's Book Shop & Art Gallery

16:35 Publié dans Mots d'amour | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blogsromanais