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mercredi, 02 mars 2005

Et si... Florence Aubenas a été enlevée par cet homme ?

Et là, j'ai des sources à citer...
Ce matin, dans le 7/9 de France Inter, on commente les images publiées de Florence Aubenas. On rediffuse les paroles de Didier Julia (DJ). Ces paroles sont prononcées par l'intéressé ou citées par les journalistes.
Participent à cette émission :
Le président du groupe UMP à l'assemblée Nationale (PGUMPAN), Les commentateurs habituels de France Inter (Dominique Bromberger, spécialiste pertinent en politique internationale, entre autres...), Robert Mesnard (RM), secrétaire général de reporter sans frontière.
Le journaliste demande si le réseau Julia est pertinent. Réponse du PGUMPAN : "C'est aux services [secrets(DGSE)] de le déterminer"
Quelques citations de DJ : "J'ai éteint mon réseau" "J'ai des renseignements oraux" "Je me tiens à la disposition du gouvernement" "Je connais les ravisseurs".
Diantre diable : cet homme connait les ravisseurs, et n'en informe personne. Les images sont diffusées alors qu'il se retrouve grillé et qu'une procédure judiciaire le titille un peu. Tout ceci s'inscrit également dans le contexte libano-syrien du moment. Florence aubenas cite peut-être DJ pour dénoncer subtilement le réseau qui la retient prisonnière. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que puisque DJ connait ce réseau, puisqu'il dit avoir eu des nouvelles d'elle, puisqu'il ne s'est pas tenu plus tôt "à la disposition du gouvernement" qu'il est en partie responsable de sa captivité.
D'ailleurs RM s'énerve et demande à DJ de s'effacer, et de penser à la vie de la journaliste AVANT son image. Un auditeur pose clairement la question "DJ n'a-t-il pas pu commanditer cet enlèvement?" réponse collégiale : "NON" mais personne ne développe, France Inter, qui ne brille pas en ce moment par son indépendance vis à vis de l'UMP aurait-elle peur de représailles?
Ben oui, je crois.
Jamais paranoïa ne m'a semblée si proche d'une réalité probable...

Toi aussi, pourris sa boite mail !!! Ou mieux fais lui des messages d'amour, peut-être verra-t-il la lumière ??? Qui sait ?

Avec tous mes voeux pour la libération de Florence Aubenas.
nOOn

jeudi, 24 février 2005

Rêve de toi

J'avais une telle envie de t'embrasser qu'elle m'a réveillé
Anonyme

00:00 Publié dans Mots d'amour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blogsromanais

mercredi, 23 février 2005

Je l'avais dit !!!

Ouais !
Ben tu vas me dire, c'était prévisible. Bon, je rapelle pour mémoire ce que j'écrivais le 18 février, à l'ouverture de ce site :

Paranoïa (Et si...), C'est là qu'on se lache. Pas besoin d'étayer de preuves nos craintes les plus sordides. Oui, c'est bien là qu'on dira que Chirac veut vendre la France à CocaCola, sans passer par la case TF1. Là aussi qu'on dévoilera que les journalistes en Irak sont enlevés par des services secrets du monde entier qui oeuvrent dans l'ombre ou en plein jour. Et tant pis si c'est pas vrai, ou pas tout à fait vrai, parce que quand même, on a bien le droit de flipper tranquille quand même, non?

Eh ben ça y est, Chirac et Bush se rencontrent en direct, discutent du contrat qui va nous alliéner à Coca-Cola en se gavant de frites et de vin californien !!! Ben remarque, il aurait pu, chichi, nous vendre à une fabrique d'arme. Quoi? C'est déjà fait avec Dassault? Ah bon? Ah Meeeeeeeeerde !
Ben moi qui me croyais libre, chuis déçu un peu, là. Pas toi?
nOOn

samedi, 19 février 2005

DJ ZEBRA

DJ Zebra mixe et remixe du rock, officiellement ou en pirate, avec ses bootlegs "bastard pop".
J'aime ces mixes et bootlegs. Ils mélangent des artistes qu'on croirait po que c'est possible. Je vous conseille "Mala vidiam's" (Diam's vs. Mano Negra). C'est un bon exemple... m'enfin je vous laisse juge.
Deux adresses :
Pour DJ ZEBRA
Pour le projet Booty Ze Kick

Ah oui ! Le seul téléchargement de certains titres est illégal. Les mix sont souvent faits sans autorisation.
nOOn

vendredi, 18 février 2005

Des services secrets enlèvent les journalistes

Oui, comme on le préssentait, la nouvelle tombe ce jour. Et oui... Et oui c'était vrai... Des journalistes témoignent et racontent comment ils ont découvert que leurs kidnappeurs étaient commandés et rémunérés par les services secrets des grands états de ce monde.
Réveille-toi lecteur : non, c'est pas des méchants vilains. Enfin si, mais c'est pas ce que tu crois. Toi tu pensais que les journalistes étaient enlevés par des fous dingos puis basta. Maiiiiiis noooooooooooon !!! Témoignages.
Témoignage 1 : C'est au bout de quelques jours que j'ai commencé à trouver quelques petites étrangetés. Une fois pris le pli de la captivité, les sens s'aiguisent et j'ai commencé à percevoir des attitudes étranges chez mes geoliers. L'élément le plus marquant, c'est lors des communications téléphoniques qu'ils entretenaient avec l'extérieur : parfois ils baissaient la voix et parlaient tantôt en français, en anglais ou en italien.
Témoignage 2 : Le 9ème jour, j'ai aperçu un soldat américain...
Témoignage 3 : Ces salopards se saoulaient avec George W Bush.
Souvent ces témoignages ont été recueillis entre deux transferts, AVANT les débriefings des otages...
nOOn

A y est, j'ai craqué !

Ouais !
J'ai pas tenu, je m'y suis mis et je viens de créer Edito.
Les celles et ceusse qui veulent rédiger sur l'Edito sont les bienvenus et n'ont qu'à me joindre.
Je veux relayer de l'info qui fait sourire. Priorité donc à la détente des zygomatiques. À notre disposition, 3 catégories d'articles. Par ordre d'apparition à l'écran (et donc par ordre alphabétique, oui je sais on s'en fout mébon) Cris du coeur - Mots d'amour - Paranoïa (Et si...). Mais me diras-tu, car tu es très curieux-se koikigna dans le dedans de tout ça?
Cris du coeur, c'est là qu'on dit ce qui se nous a plu, les bonnes nouvelles et autes réjouissances. L'on peut aussi y déposer son coup de gueule, mais je souhaite que la priorité reste à la bonne humeur :)
Mots d'amour, si tu aimes quelque chose ou quelqu'un et que tu veux le dire en laissant une trace, tu peux écrire ici les mots d'amour que tu as donné, ceux que tu phantasmes, ceux que tu as reçus, ceux qui n'existent pas, et ceux que tu inventes...
Paranoïa (Et si...), C'est là qu'on se lache. Pas besoin d'étayer de preuves nos craintes les plus sordides. Oui, c'est bien là qu'on dira que Chirac veut vendre la France à CocaCola, sans passer par la case TF1. Là aussi qu'on dévoilera que les journalistes en Irak sont enlevés par des services secrets du monde entier qui oeuvrent dans l'ombre ou en plein jour. Et tant pis si c'est pas vrai, ou pas tout à fait vrai, parce que quand même, on a bien le droit de flipper tranquille quand même, non?
Pour préciser (puisque certains n'ont pas compris) Ceci n'EST PAS un travail de journaliste. C'est de la Paranoïa. Donc, forcémen, un jour ça tombera bon, mais j'y serais pas pour grand chose...
nOOn

vendredi, 28 janvier 2005

El Lobito Majo in Mexico (8)

Pallenque

Exercice de prononciation :

Tres tristes tigres trabagan trigo en tres tristes trastos

Sur le Zocalo, il y a cet hôtel qui ressemble au temple des ruines. La ville n’a pas grand autre charme que d’être calme. Pas d’architecture clinquante, la place centrale est assez terne. On sent la pauvreté de la région.

Un groupe manifeste devant un bâtiment administratif. Je ne comprends pas ce que crache le haut-parleur. C’est déjà pas évident en français, les haut-parleurs alors en espagnol ! Je demande autour de moi, et l’on m’explique que ces gens réclament un accès à l’eau potable, des chemins carrossables de l’électricité et… des logements. Des panneaux indiquent que l’huile politique locale ne respecte leurs droits ni à l’association, ni à la manifestation. Aujourd’hui (non plus) il ne les reçoit pas. En fin d’après midi, la meneuse réunit son petit monde et répète :

« C’est faux : il y a de l’argent à Pallenque. »

Il y a des gens comme moi, qui viennent visiter la ville et y dépensent de l’argent. Elle me montre du plat de la main, poliment, en disant « ce Monsieur ». Faut dire que je me suis fait remarquer avec mon gros appareil photo camouflé au sparadrap. Je dois bien être le seul touriste à photographier les manifs des Indiens ! Bref, elle explique comment cette place et les abords sont beaux (elle est po très difficile la dame) et que c’est bien dommage que ce soient toujours les mêmes qui en chient dans la vie. Elle a pas tort.

Je rencontre aussi Brenda et Aïde. Avec elles, on va dire que je pratique l’espagnol. Nous échangeons un peu au sujet des subtilités de la langue.

Une autre très jolie indigène sur le marché artisanal de vente exclusive aux touristes. Ah oui, les politiques locaux affichent partout leur super action constructive du marché artisanal. Il y a là six Indiens qui se partagent la place de trente… Elle m’explique que pour accéder aux services publics il faut avoir un logement. Sans logement, ni électricité, ni eau, ni égout, ni voie carrossable. Tiens, ça, c’est comme chez nous…

Visite des ruines. J’y vais seul, et c’est bien. Immense, j’ai mis près de cinq heures à en faire le tour. Des temples par dizaines, un lézard - Pardon, le Roi des Lézards - m’accorde de poser à trente centimètres de l’objectif pour une photo gros-gros plan. Merci, Altesse.

Un iguane, lui, ne m’a pas jugé digne et s’est planqué sous une pierre. Idem pour le lézard vert. Tant pis pour vous, z’avez qu’à y aller vous à Pallenque.

Seul, je prends le temps de lire. Mais non, pas les signes préhispaniques ! Les explications ! Je prends aussi le temps de saisir l’énergie du lieu. Des lieux. Il règne tout de même une ambiance forte de mort et de sacrifices. Dans le même temps, la quiétude du site est immuable. La jungle tout autour, la ballade sous les arbres, du long ruisseau et des cascades. Cette sirène, les pieds dans l’eau, sous le pont… Belle rencontre encore. D’autres belles vues depuis le haut des temples. Sur d’autres vallées, plus vertes, moins sensuelles…

Mercredi, les manifestants sont de retour sur le zocalo. Ils sont juste devant la porte. Ou plutôt juste devant un cordon hybride de police nationale et locale. Aucune violence. Tout se fait dans une surprenante immobilité. Ils ne sont pas reçus non plus cette fois-ci. Mais je peux enfin capter un tract qui confirme ce qu’on m’a expliqué. Ne pas le perdre ! Les Entorchistas ont défilé en ville avec leurs drapeaux rouges. Je crois bien que ce sont des copains communistes…

J’ai peur d’aller à Mexico city. Paraît que y a des méchants vilains partout qui veulent me trouer la peau. Je prends le métro. A pas peur ! Enfin, si, mais bon, je mise tout sur ma "buena onda"… BINGO ! De tout mon voyage au Mexique, le plus gros danger que j’ai couru c’est à Guadalajara. Sur un trottoir, un chien allongé n’a pas fait place. Et même qu’il a grogné, eh ! Figure toi que j’ai dû faire tout le tour de toute une voiture garée à côté. Enfin presque, fallait de toute manière que je traverse la rue. L’hôtel était de l’autre côté.