Edito

Depuis longtemps, elle sommeillait. Voici donc son interprétation de l'affaire Bernard Planche.

Les ravisseurs réclament la fin de la «présence illégitime» de la France en Irak. Cette phrase a été interprété comme suit : les preneurs d'otage sont des débiles et ne savent même pas que la france n'a pas de troupe en Irak. Bon, c'est possible. Mais moi je me dis : c'est peut-être un peu rapide de dire que ce sont des abrutis assoiffés de fric. Et si...

Et si les ravisseurs étaient intelligents ? Si Bernard était un agent français sous couverture d'une ONG ? Ne me dites pas que dans un pays chaud comme l'Irak, il n'y a pas d'agent (dormant ou non) des renseignements français. Ce serait une abération militaire ! Ce n'est pas sur présence que je m'attarde, mais sur l'adjectif "illégitime". Illégitime parce que secrète. C'est un moyen de dire : on tient un de vos agents, mais comme c'est un agent secret, on va être sympa et on va pas le dire clairement à tout le monde.

La "libération" de Bernard Planche. J'entends que par hasard, des militaires américains qui cherchaient des armes, mais surtout pas des preneurs d'otage, hop là, tombent sur une maison où étaient les ravisseurs. Ces derniers s'enfuient, sans même qu'un seul coup de feu soit tiré. Puis, la France confirme mot pour mot la version des Américains. Et si...

Et si, en fait, France et USA s'étaient consultés. Une action française sur place eut été trop (pré)visible, alors il vaut bien mieux se dire qu'on va mener une pseudo recherche d'armement. Comme ça, c'est une action militaire, si les ravisseurs résistent on tire dans le tas... De toute façon à l'intérieur, c'est un agent qui saura comment réagir.
Peut-être même a-t-on réglé une rançon et mis en scène la libération/évasion dudit Bernard.

On nous cache tout on nous dit rien. Mais pourquoi donc ? Ben, c'est pour le bien de tous. On ne peut pas dire que des agents français sont en Irak : c'est dangereux pour les journalistes, et c'est incompatible avec les déclarations de "non, en Irak, on n'y va pas". Idem pour l'éventuelle rançon : plus ça se sait, plus le prix de l'otage est élevé.

Allez, Welcome back home Bernard...

Une petite crise de flémingite aigüe et voilà.

Bon, c'est pas vrai, c'est plutôt une période de déprime. Avec envie de rien faire. Avec aussi (ça tombe bien remarque) pas d'énergie pour faire quoi que ce soit !!!

Donc voilà. C'est un retour pas fracassant. J'ai promis mes notes de voyage. Elles arrivent bientôt.

Bon, tant que j'y suis, je vous redis tout le mal que je pense de Sarko et de ses méthodes de communication proches de celles d'un certain Adolphe H. qui préfère rester anonyme : il ne veut pas être souillé par le nom de NS.

J'en profite aussi pour redire toute mon admiration envers les rares ceusses qui font du bon autour d'eux. MerKi.

Ne faites plus votre jogging avec un sac à dos.

Surtout pas à Londres...

Super bonne nouvelle : Danone est victime d'une paranoïa d'OPA. Et tous les politiques sont d'accord pour nous dire que c'est le merdier si le contrôle de cette entreprise (qui s'est comportée comme une vraie salope, si l'on en croit les salariés licenciés par LU) passe à l'ouest.
Ah oui, paske le truc, c'est que les actions sont éparpillées parmi beaucoup d'actionnaires minoritaires. Donc, les américains et leurs gros sous, peuvent venir, dire "Hell, ton action vaut X, je t'en donne deux fois le prix (2X, tu te rends compte, mon pote?) T'es Ok, boy?". Alors l'actionnaire il se dit BINGO avec les $$$ qui brillent dans les yeux. Et il vend. Et là, s'il s'y prend bien, le fond de pension devient actionnaire majoritaire et décide désormais de la politique financière, des plans de restructuration...
Ah ! J'oubliais : il n'y a aucune loi pour empêcher ça, donc on peut crier, espérer la raison (hihi) des actionaires, mais on peut RIEN Y FAIRE, faut s'y faire.

Alors on choisit : on l'aime ou pas cette boîte ? Ben... On sait pas trop...

ANIBAL, LECTEUR : Mais, nOOn, tu nous parles aussi d'EDF et GDF dans le titre. Pourquoi?
nOOn : Ah ! Mes amis. Chers et fidèles lecteurs, vous l'avez sans doute deviné. Je vais encore poser une question qui gène...
ANIBAL, LECTEUR : Ah si, vas-y, dis nous !
nOOn : Bon, d'accord. À votre avis, on gesticulera autant quand ça arrivera à EDF ou à GDF ?!?

Alors on choisit : on les privatise ou pas EDF et GDF ? Ben... Euh... Merde... Je crois que c'est déjà fait. Gloups.

Compléments de lecture :
Comités d'Action et d'Information Contre l'Ouverture du capital d'EDF-GDF
La privatisation d'EDF jugée "absurde" par un député UMP
La CGT craint la privatisation d'EDF
Le personnel d’EDF contre la privatisation
Et encore plein d'autres sur Google (14900 résultats !!! une recherche comparée POUR/CONTRE la privatisation d'EDF donne 303 POUR et 1505 CONTRE)

Enfin, je pensais bien que les informations allaient me permettre de ranger ma parano au vestiaire. Mais c'était sans compter sur mon ami Sarkozy. Aaah mon ami Sarkozy. Que serais-je sans toi, qui vins à ma rencontre, que serais-je sans toi que ce balbutiemeeeeeeeeeeennnnnnnt ? Voici comment le GRAND Nicolas s'y prend :

1. Il met la main sur la justice

1.1. En bafouant la présomption d'innocence (en effet, le meurtrier présumé de la joggueuse n'est pas encore jugé). Il anticipe donc sur une décision de justice.

1.2. Il accuse indirectement un juge de meurtre.

1.2.1. Il oublie que le procureur a également donné son accord pour la libération du suspect. Donc le ministre de la justice est tout autant responsable...
1.2.2 Il n'y avait pas un juge mais trois. Je propose qu'on tire à la courte paille le juge qui sera mangé.
1.2.3. Par là il rend un homme responsable des agissements d'un autre. Vous trouvez ça normal, vous?

2. Il va nous colter des citoyens dans les décision de libération conditionnelle. Bientôt peut-être, chouette, on pourra lyncher les suspects...

3. Il réussit (chapeau bas, Nico) à faire tout ça en nous laissant croire qu'il veut notre bien et notre tranquilité.

4. Ah j'oubliais : une petite photo qui donne une idée d'où l'on va avec le monsieur

Docteur, j'ai peur... C'est normal ?

nOOn

Hier matin j'apprends l'information sur France Inter Jacques Chirac déprime. Des proches qui l'ont approché (sic) le confirment. Mais on ne dit pas leur nom, à l'antenne, pour ne facher personne. Mais de qui se moque-t-on? Personne n'a-t-il vu la grossière manipulation d'opinion? Aviez-vous déjà oublié que la popularité du môssieur est "en berne dans les sondages" (re-sic) ? Ca se voit gros comme le nez de Chirac au salon de l'agriculture qu'on nous sert là de la larme à l'oeil au profit de l'image du président auprès du public.

Ce serait si beau ! Se dire qu'il vit ce que vivent un grand nombre de ses "chers compatriotes" quand ils ont du mal à bouffer en fin de mois. Ben non. Dommage...
On aura essayé, on a même "mis l'europe en danger" pour ça, et vous allez voir que ça va pas marcher non plus.

Mine dirait : "Mais que dire mais que faire?" et je répondrais "Mais comment ça tient en l'air?"

Illustrations:
Jacques Chirac une caricature sur Caricatures By Lisa dans la B&W Gallery
"Depression" oil on canvas 22"x28" de Zsuzsanna Sreged

Cher Pénis,

Après analyse de votre demande, considérant les arguments avancés, nous sommes au regret de ne pouvoir accéder à votre demande pour les raisons suivantes :
* Vous ne travaillez pas 8 heures en continu
* Vous vous assoupissez après un bref effort de travail
* Vous ne suivez pas toujours les ordres de la direction et rarement la direction des ordres
* Vous ne restez pas à votre poste alloué, et allez souvent visiter d'autres sites
* Vous ne prenez pas d'initiative et avez besoin d'être pressé et stimulé pour commencer votre travail
* Vous laissez votre poste de travail crasseux à la fin de votre période
* Vous ne suivez pas toujours les règles de sécurité, comme le port de vêtement protecteur
* Vous êtes incapable de travailler en binôme
* Vous êtes incapable de travailler 2 périodes d'affilée
* Vous quittez parfois votre poste sans avoir terminé le travail de la journée.

Et comme si ce n'était pas suffisant, on vous a remarqué entrer et sortir constamment avec 2 sacs suspects.

La direction.

Objet : augmentation de salaire

Moi, le Pénis, je sollicite par la présente une augmentation de salaire pour les raisons suivantes :

* Je travaille à de grandes profondeurs
* Je plonge la tête la première dans toutes les situations
* Je n'ai ni week-ends, ni vacances
* Je travaille en milieu humide
* Je ne suis pas payé pour les heures supplémentaires
* Je travaille en milieu sombre et sans ventilation
* Je travaille à de hautes températures
* Je suis exposé aux maladies contagieuses.

Quelle différence entre un drogué et un sportif ?
Le sportif est sponsorisé.

Tout le monde est d'accord pour lutter contre la pensée unique.

Le couple, c'est régler à deux des problèmes qu'on n'aurait pas tout seul.

Gustave Parking, humoriste drôle (c'est rare)

Et si... Jacques Chirac qu'on entend inviter nos voisins à ratifier, même après qu'on lui a dit de ne pas le faire, faisait tout pour nous le refourguer dans quelques temps? Vous verrez : Sarko à l'intérieur va bien nous punir d'avoir dit non. On n'a pas été sages. On n'a pas été les gentils moutons qu'il voulait. Alors, panpan culcul.
10 fois plus de radars, de caméras de surveillance et de flics enragés (pour ça, il suffit de les gronder un peu, ça marche à tout coup; au pire on revoit un peu leur retraite).
Et puis, plus de culture. Paske ça rend fainéant, c'est pas productif et ça engraisse pas les amis du môssieur.
Peuple de France, lève toi. Pas d'arme mais des âmes !!!