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mercredi, 18 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (6)

medium_mazunte.jpgMazunte

Mazunte

Pas de hamac pour les nuits en cette saison. Il pleut encore trop souvent. Ici, il fait chaud. On transpire en permanence au milieu des plantes tropicales. Je baigne un peu dans mon jus.

Près de la terrasse où l’on mange, je repère un nid de colibri. Trop mignon.

La piaule est spartiate mais dispose d’un hamac sur un balcon. L’endroit est très tranquille, au milieu de la "jungle". Balam Juyuc, la tanière du jaguar. J’y côtoie les oiseaux. Je ne connais pas leurs noms. L’un est jaune sur le devant, ses ailes sont bleues. Un couple d’oiseaux noirs aux ailes jaune solaire batifole dans les arbres et au pied des cactus. J’oublie la grosse perruche. Elle est jaune aussi.

Je ne compte plus les papillons. Si tu souhaites un papillon d’une couleur particulière, tu le vois dans l’heure qui suit. Les lézards fuient sur mon passage. Le bruit des herbes et feuillages qu’ils déplacent en courant m’indique où regarder. Généralement, je le trouve. Ou gris, ou vert. Parfois larges comme trois doigts. Enfin bon, ça dépend des doigts…

 

Je me baigne pour la première fois dans l’Océan Pacifique. J’ai un peu les chocottes de croiser un requin. Parfois je sens quelque chose entre mes jambes. Mais ce n’est rien. Enfin, je crois.

medium_mazunte_2.jpgComme si j’avais huit ans, je joue dans les vagues. J’ai bien fait d’éviter les premières heures de l’après-midi. Les enfants du village viennent se baigner. Avec leurs vêtements. Dommage qu’ils soient moins nombreux que les touristes. Mais c’est bien rigolo de se faire embarquer par une grosse vague au milieu de leurs cris.

 

Le stress du voyage de nuit est oublié. Vingt quatre heures de repos. Yolanda, la superbe jeune fille qui sert au resto du Juyuc doit bien être le seul rayon de soleil rafraîchissant du quartier.

 

Mais pour l’heure je pars de nouveau. Comme pour me retenir encore un peu, un serpent fuit devant moi. Il traverse un peu plus loin l’escalier que j’allais emprunter. Je le regarde un instant filer vers un amas d’herbes touffues. Il est noir, strié de gris clair. Dans sa longueur. Quand il est caché je reprends la route avec mon sac trop lourd sur le chemin de terre. À l’aller Luis m’avait traîné dans son pick-up. Je transpire à grosses gouttes. Je dois souffler sur le bout de mon nez pour en chasser la sueur. Parfois, je manque de bol et la goutte se ramasse sur mes lunettes. J’y vois flou. Tant pis.

Je m’arrête aux abords du village pour acheter de l’eau. Je bois une bière. Pause. J’ai bien fait. Passe devant moi l’ange de Mazunte. Yolanda. Elle me sourit et le monde autour n’existe plus. Ou peut-être existe-t-il plus… Va savoir. Elle part en ville. J’écourte la pause et la suis dans un collectivo pour Pochutla. La sueur sur sa lèvre supérieure brille et illumine son sourire. Elle descend bien trop tôt. Je lui fais un signe par la fenêtre. Elle me le rend avec un nouveau sourire. Adiós.

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