Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 22 janvier 2006

El Lobito Majo in Mexico (7)

medium_cathsc.jpgSan Cristobal De Las Casas

 

C’est vrai que c’est beau. Que les gens sont calmes. Mes vêtements sont encore tachés du sable et de la terre rouge de Mazunte. Le choc thermique est fort. Je ne transpire plus donc je pisse plus. Marrant. La ville est vraiment mimi. Je croise un flot de mexicains qui prient en marchant. Ils fêtent l’année de l’Eucharistie. Je les suis et nous arrivons devant la cathédrale. Ici la messe a ses adeptes. La cathédrale déborde de monde. Devant, sur la place, les badauds et les touristes regardent la façade jaune (mais un vrai jaune qui pète, hein !) engloutir la foule. Il y a quelque chose de magique à entendre la foule reprendre en chœur les chants sacrés en agitant leurs fleurs, leurs croix et leurs pancartes à la gloire de Jésus.

Je visite deux petits musées. Le musée Na Bolom est mélangé à un hôtel-restaurant. J’y admire des photos et des objets indiens, un film sur les premières expéditions chez les Lacandons. Flèches, hamacs et poteries.

Toute l’économie ici semble tourner autour du tourisme. Il faudra revenir pour chercher de nouveaux lieux moins mangés par le capitalisme. S’il en reste. Il y a sûrement à faire dans ce Chiapas. Ici, à San Cristobal les Indiens que je croise vendent des colliers et des porte-monnaie moches. Le véritable artisanat local, c’est le cuir. Celui qui pue longtemps. Parfois une femme indienne me suit sur plusieurs centaines de mètres pour me vendre ses babioles. Elle doit avoir pris l’habitude de faire pitié.

Ici, pas trop d’Américains. Mais les Européens ne sont pas mieux. Ils débarquent avec leurs grosses valises et leurs poches remplies d’euros. Le différence de niveau de vie est telle qu’il est quasiment impossible pour un Mexicain de ne pas voir chez le touriste un porte-monnaie sur pattes. Et encore, c’est la saison basse et je ne fréquente pas les hôtels de luxe…

 

J’aime bien me poser sur une place, en retrait, pour regarder vivre les gens.

 

Je me souviens de ce vieux couple à Oaxaca. Très gentils. Nous avons bavardé sur le zocalo. Je crois qu’alors c’était magique. Pas de mot en anglais, du pur espagnol. Enfin, plutôt du pur mexicain. Je pense avoir fait une bonne photo d’eux.

 

Pourquoi ne pas relier San Cristobal à Pallenque à cheval ?

Commentaires

Mais... comment tu as pu la publier dimanche, cette note ? Tu triches ? Tu prépares à l'avance ? Dis-nous tout !
J'attends la suite de l'histoire, j'adore !

Écrit par : Catfrog | lundi, 23 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.