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mardi, 17 janvier 2006

Enfin !!!

Enfin j'ai vu ce film :

medium_farenheit.jpg
Farenheit 9/11
La température à laquelle brûle la liberté

Et qui ne l'a pas vu se doit de le voir. Et qui dirige un pays se doit de le comprendre. Le message est pourtant connu depuis des lustres :

S'il faut donner son sang
Allez donner le votre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président

Au moins Boris s'est-il adressé à un président légitime... Même le notre, président, que j'aime si peu (doux euphémisime), l'a peut-être entendu.

Ma strophe préférée est celle-ci :
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir

Pour mémoire le pauvre Boris avait cependant été censuré. Mais oui mais oui :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que j'emporte des armes je n'aurai pas d'armes
Et que je sais tirer qu'ils pourront tirer

12:35 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Politique

Commentaires

On sait que l'on a un problème -ou du moins on devrait le savoir- lorsque jusqu'à Michael Isikoff et Mark Hosenball eux-mêmes -deux journalistes de Newsweek qui déjeunent d'un Bush Junior tout les matins- démolissent ce qu'on a fait.

C'est exactement est arrivé à l'obèse préféré des bien-pensants, Michael Moore, et à son pitoyable pamphlet Fahrenheit 9/11, en particulier en ce qui se rapporte aux mensonges les plus flagrants : les liens financiers entre les familles Bush et Ben Laden au travers du Carlyle Group et du financier James R. Bath, le gazoduc d'Afghanistan et le fameux vol le jour suivant le 11 septembre qui aurait permis l'évacuation de la famille Ben Laden. Tout faux.

http://www.msnbc.msn.com/id/5335853/site/newsweek/site/newsweek

"Unfairenheit 9/11. Les mensonges de Michael Moore" est le titre -dont la première partie est intraduisible, mais qui est suffisamment explicative- d'un article, paru dans Slate, de Christopher Hitchens et qui devrait mettre le point final au sujet du "documentaire" de Moore :

"To describe this film as dishonest and demagogic would almost be to promote those terms to the level of respectability. To describe this film as a piece of crap would be to run the risk of a discourse that would never again rise above the excremental. To describe it as an exercise in facile crowd-pleasing would be too obvious. Fahrenheit 9/11 is a sinister exercise in moral frivolity, crudely disguised as an exercise in seriousness. It is also a spectacle of abject political cowardice masking itself as a demonstration of "dissenting" bravery."

http://www.slate.com/id/2102723/

Écrit par : Lucilio | mardi, 17 janvier 2006

Chouette : une controverse. Merci Lucilio.

Je me demande :
à qui appartiennent Newsweek ? Et Slate ?

Par ailleurs, je suis d'accord pour reconnaitre le côté démago de Moore. Je lui accorde une circonstance atténuante : il utilise les armes de ces adversaires... Il prend cependant le risque de dévaloriser son message.

Et je prends son entière défense lorsqu'il dit ce que l'on sait tous : la guerre tue les pauvres et les innocents. Les riches, eux, y voient une opportunité pour implanter des entreprises, "reconstruire" (le terme me fait rire : ce sont parfois les même riches qui on "déconstruit).

On peut également voir cette idée (les adultes et les forts poussent les enfants et les faibles à se battre ou s'entretuer) dans les films Battle Royale 1 et 2. L'inutilité et l'absurdité de la guerre dans les Platoon et autres catalogues d'horreurs guerrières.

Écrit par : nOOn | mardi, 17 janvier 2006

"...à qui appartiennent Newsweek ? Et Slate ?"

Quel est le sens de cette question ? Ou est-ce à dire que tu ne t'intéresses pas aux faits, aux arguments mais seulemant à la personne qui les expose. Si cette dernière est de gauche, elle a raison. Sinon, non. Pour te rassurer Newsweek est tout sauf de droite, conservateur ou libéral (dans le sens européen du terme). Et Christopher Hitchens peut être considéré comme une des sommités intellectuelles britanniques. En France, Godard a descendu en flamme l'infantilisme (pour être gentil) du travail de Moore et les Cahiers du Cinema ont accusé ce dernier de mépriser l'intelligence des spectateurs.

"...je suis d'accord pour reconnaitre le côté démago de Moore."

Pas seulement démagogique, mais aussi manipulateur et menteur. Pour seul exemple de ces mensonges : lorsque Moore affirme que Bush a facilité le départ de la famille Ben Laden après le 11 septembre 2001, toutes choses clairement démenties par la presse aux États-Unis.

Écrit par : Lucilio | mardi, 17 janvier 2006

Pour un résumé des mensonges de Moore dans son film Farenheit 9/11 : http://www.davekopel.com/Terror/Fiftysix-Deceits-in-Fahrenheit-911.htm

Écrit par : Lucilio | mardi, 17 janvier 2006

Le sens de la question est de savoir si le journal en question n'est pas partie prenante dans le débat. Peu importe son bord, cependant, comme je ne connais pas les intervenants, je souhaitais savoir s'ils étaient véritablement impartial.
Je vais dans ton sens : les personnes à l'opposé de mes convictions politiques respirent, mangent et font des enfants. Je ne vais pas me priver par "antimimétisme". Il en va de même des idées.
Encore une fois, merci pour la controverse.

MAIS n'oublions pas que dans ce film, on rapelle (et visiblement c'est nécessaire) que la guerre TUE, qu'elle tue des FILS et PAPAS. Et que ceux qui la commanditent ne sont pas ceux qui la FONT. Pas plus qu'elle ne profite à ceux qui la font. Mais elle profite à ceux qui la commanditent.
Et ceci n'est pas un mensonge, c'est une vérité vieille comme l'humanité...

Écrit par : nOOn | mardi, 24 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.