mardi, 18 juillet 2006
Ca fuse
Pour le 14 juillet, quand les feux éclatent, faisant vibrer nos tripes, mon voisin a glissé : "Oh, tiens, on se croirait à Beirut".
Ben oui, sauf que personne ne meurt ce soir autour de moi. Tant mieux. Mais nous avons une pensée pour ceux qui meurent, encore, de la connerie humaine.
Oui, chacun doit assurer sa sécurité. Oui, chacun doit éviter que son voisin soit suffisament fort pour le mettre en danger. Oui, bien sûr c'est l'autre qui a commencé. Il a commencé quand déjà ? Hier ? Avant hier ? L'an dernier ? Au siècle dernier ?
Un jour il en faut un pour dire STOP. Pour dire que "ben oui, tu m'as fait souffrir, directement ou par le biais de mes ancètres, mais je ne veux pas me venger. Je serais celui par qui la violence s'arrête".
Et je me demande, chaque jour, "Comment puis-je aimer mon voisin?"
nOOn
13:15 Publié dans Cris du coeur | Lien permanent | Commentaires (0)
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